Chansons Louf’s ! La VIDEO !!!
spectacle d’une Hélène Grange délibérément comique !
avec Patrick Luirard à la guitare, à la voix et à diverses facéties
et Brigitte Mercier à l’œil aiguisé :
« Dans Chansons Louf’s, Hélène Grange fait craquer les coutures ! Elle se démultiplie en une myriade de personnages chantants tous plus volatiles et versatiles les uns que les autres. A ses côtés, Patrick Luirard, impassible et taiseux donne la réplique musicale à… une fanfreluche, un séducteur baroqueux, une bergère mal peignée, une mangeuse de pain au perlimpinpin, un fils du roi, une châtelaine à zezoir, une sphinge, une conférencière fatiguée, une concierge décadente, des protozoaires, …
Gare ! Ça tricote et ça fricote ! »
Presse :
"Ça
pimpe, ça frétille, ça sautille, ça tendre, ça dure, ça danse, c’est dense,
c’est drôle, intelligent et c’est bon. « Chansons
louf’s ! » : un véritable antidote anti beaufs.
Avec
ses yeux tout ronds, tout myopes « myope comme une théière », précise-t-elle,
Hélène Grange cligne de l’œil de
vers en compagnie de son vieux complice, Patrick
Luirard, placide à la guitare et aux apartés complémentaires. Elle est de
l’eau des Vian, Francis Blanche, Roland Topor, Brigitte Fontaine ou Pierre Dac,
et plus « vin d’ici qu’au-delà. »
Mais,
comme il n’y a pas d’humour heureux, même absurde, de moqueries en mots crus,
elle conte aussi les bougreries de la vie, à travers les sentes des mots
avec lesquels elle jongle comme avec les listes de médicaments, les sales
clichés sur la femme, les mythes railleurs ou le manque d’amour qui fait grossir. D’ailleurs, ça parle pas mal de
bouffe, entre les « mauvaises tripes » (même à la mode de Caen), la
boulangère… Et puis il y a ce chef d’œuvre de cruauté que constitue « Elle
était souriante », chanson de 1908 d’Edmond Bouchaud et Raoul Georges.
Interprète
avant tout, vraie comédienne, Hélène
Grange fait de chaque chanson un sketch, une saynète, maillon d’une chaîne
toute en délires et en délicieuses délices verbales. Autant visuel que musical,
son spectacle titille le très grand infini comme le protozoaire, jubile sur le
fait d’être, plutôt que de ne pas être et nous fait décoller de notre cul, si
haut que nous soyons assis. De sa voix qui se pose là. Là où il faut.
Et
puis, étrange, ce « tempérament » est vraie femme de liberté, de
naturel et d’allégresse. Avec elle, on
retrouve toujours son p’tit bonheur qu’on avait peut-être laissé tomber."
Stani
Chaine